Dans le Journal des Tribunaux n° 6917 du 19 novembre 2022, je commente un arrêt malheureux de la Cour européenne des droits de l'homme (arrêt de section du 4 octobre 2022) qui pourrait bien menacer l'indépendance de la profession d'avocat et de la justice dans son ensemble.
Dans le Forum du barreau de Bruxelles, je publie un article retraçant les 30 années d'expériences d'Avocats sans Frontières, en traçant quelques perspectives d'avenir à partir du colloque des 12 et 13 octobre 2022, Lawyering for change
Jiang Tianyong, avocat basé à Pékin, est une figure marquante de la Weiquan (défense des droits). Il a défendu de nombreuses minorités, tels les pétitionnaires, les membres de Falun Gong, les victimes du VIH/SIDA, et d'autres groupes vulnérables. La défense des droits humains par Jiang a attiré les foudres des autorités chinoises.
Réparer ou punir, par Brunol Dayez, Bruxelles, Samsa édition, 2022, 66 pages, 8 euros.
Une revendication dans le chef des victimes est première et, dans un certain nombre de cas, se suffit pratiquement à elle-même : la reconnaissance par le prévenu ou l’accusé de sa propre culpabilité, qui conditionne leur propre reconnaissance en tant que victimes. La plupart d’entre elles, en demandant justice, ne sont nullement avides d’une répression impitoyable. S’il ne tenait qu’à elles, le coupable s’en sortirait souvent à moindres frais… pourvu qu’il avoue !
Nous avons tout faux. Notre système répressif manque tous ses objectifs.
Bruno Dayez nous a déjà exposé pourquoi nos juridictions correctionnelles ne servaient qu’à sanctionner, écarter, désocialiser, exclure les plus faibles, sans jamais – ou si rarement – contribuer à les reclasser. Nos prisons sont des mouroirs, des écoles du crime. Ceux qui en sortent sont des récidivistes en puissance ou des parias.
Mais il y a pire encore. Les jugements qu’elles prononcent n’ont même pas pour effet de soulager les victimes. Ce que celles-ci cherchent, c’est d’abord la reconnaissance du mal qui leur a été fait. Bien au-delà d’une indemnisation qui ne sera de toute façon que symbolique. On ne remplace pas par de l’argent – si on finit par le percevoir, puisque la plupart des délinquants sont de toute façon insolvables… – la perte d’un être cher, ni celle d’un organe.
Rosa Etemad Ansari est une avocate iranienne.
A l'occasion du congrès Lawyering for change, organisé par Avocats sans frontières, pour son 30e anniversaire, Le Vif interroge madame Sihem Bensedrine, ancienne présidente de l'instance Vérité et dignité, sur la situation en Tunisie.
Tony Germain Nkina est un avocat burundais.
Nadia Fiorani est une avocate italienne du barreau de Piacenza.
Nadia Fiorani a été commise d’office au mois d’août pour assurer la défense d’un guinéen de 27 ans, Sekou Souware, accusé d’avoir tenté de violer, en pleine rue, une ukrainienne de 55 ans. Le jeune homme nie les faits, assurant avoir simplement voulu aider cette dame à se relever après qu’elle fut tombée, mais les images des caméras de surveillance ne semblent guère lui être favorables.
Les 12 et 13 octobre 2022, Avocats sans Frontières accueille les juristes du monde entier pour un colloque de partage d'expériences en matière de droit humanitaire, de défense de l'état de droit et d'accès à la justice.
Rejoignez-nous !
Le CCBE organise un concours d'amicus curiae à l'attention des étudiants en droit. Une belle façon de se faire valoir et d'approcher les droits humains sous un autre angl.
Tous les détails : https://www.ccbe.eu/fr/actions/evenements/amicus-curiae-contest/
